À la mi-août, plus de 400 dirigeants locaux de la Fédération se sont réunis à Ottawa dans le cadre du Leadership 2016, l’édition de cette année de la conférence de formation annuelle d’OSSTF/FEESO. Conçue pour aider les dirigeants locaux et les activistes à améliorer les services rendus aux membres et pour les mettre au courant des enjeux actuels en éducation, la conférence du Leadership était organisée par Harvey Bischof et Cindy Dubué, vice-présidences d’OSSTF/FEESO, avec l’aide du personnel du Bureau provincial.

La formation a débuté par une journée complète de séances à l’intention de 24 nouvelles présidences d’unités de négociation, suivie de deux jours et demi d’ateliers pour tous les délégués.

La conférence s’est ouverte sur le discours de Paul Elliott, président, informant les délégués des récents enjeux concernant l’éducation publique et les négociations et définissant certaines des priorités de la Fédération pour l’année scolaire à venir. Il a fait remarquer qu’une année entière après qu’une entente centrale avait été conclue des unités de négociation du personnel enseignant n’avaient toujours pas de conventions collectives locales avec leurs conseils scolaires.

Soulignant que ces conseils avaient montré très peu de volonté à négocier des ententes justes dans le cadre du contexte de négociation à deux paliers, Paul Elliott a indiqué que l’échec à avoir des ententes complètes en place avec ces conseils scolaires était « … du jamais vu et totalement inacceptable ».

Le président a poursuivi en passant en revue certains problèmes auxquels continuent d’être confrontés les membres d’OSSTF/FEESO, y compris la violence en milieu de travail, un manque de transparence dans le financement des universités, des préoccupations en matière de santé et de sécurité et dans la mise en œuvre du Programme d’apprentissage des jeunes enfants, pour n’en citer que quelques-uns. Paul Elliott a également souligné l’importance de notre victoire dans la contestation de la Loi 115, pas seulement pour nos propres membres, mais pour le mouvement syndical dans son ensemble.

Les délégués ont également eu l’occasion d’entendre deux conférenciers principaux. Paul Dubé, ombudsman de l’Ontario, a parlé de son rôle nouvellement élargi où il traite des plaintes concernant les conseils scolaires. Nkosana Dolopi, secrétaire général adjoint du Syndicat des enseignants de l’Afrique du Sud démocratique (SADTU), a évoqué la relation solide entre son syndicat et OSSTF/FEESO, au cours de la dernière décennie. Il a également mis au courant les délégués des changements progressistes en Afrique du Sud dont ses membres ont été témoins et des défis qu’ils doivent continuer de relever.

Les dirigeants locaux pouvaient choisir parmi plus de 50 ateliers, sur un large éventail de sujets, dont les stratégies de communication, l’activisme politique, le soutien aux membres en difficulté, des causes communes, la justice sociale, la négociation collective et bien d’autres.